Résumé: Après des années d’absence, Valentine est de retour à Vallenot, le village de son enfance qu’elle a quitté très jeune pour se marier. Un mariage pour lequel elle a sacrifié toutes ses propres aspirations, obnubilée par l’idée de construire une famille, loin du schéma familial qu’elle a connu, de sa mère et sa grand-mère qui ont élevés leurs enfants seules. Mais c’est bien seule que Valentine revient aujourd’hui, ou plutôt, uniquement accompagnée de son fils adolescent, car le mari, lui, a préféré continuer sa route avec une autre…. En cette période de fêtes, elle va croiser le chemin d’un Anglais récemment installé au village, de Rémi, qu’elle n’avait pas vu depuis des années… et d’une vieille photo représentant un beau jeune homme marocain, qui aurait vécu à Vallenot dans les années 50/60, avant de disparaître du jour au lendemain…
Mon avis: « Méfiez-vous de l’eau qui dort » comme on dit. Et bien avec ce roman-là, c’est exactement ça ! Noël n’est qu’un petit détail dans tout ce joyeux bordel.
Valentine. Sacrée Valentine tient ! Elle a toujours fait tout toute seule. Enfin pas toute seule exactement. Son cher mari était là, caché dans un petit coin. Et puis il y a eu ce jour où sa vie entière a basculé. Ce jour où son très cher mari a décidé de lui dire au revoir et de partir avec une autre. Valentine, la control-freak qu’elle est, se retrouve donc esseulée et désespérée. Heureusement, elle a son fils pour la soutenir. Elle décide de retourner dans son village d’enfance. C’est calme, paisible, tranquille. Rien n’y personne pour gâcher l’ambiance. Elle va pouvoir finir l’année tranquillement et elle – oh attendez, on me dit dans l’oreillette qu’elle n’a pas encore fini de vivre des choses pleines d’émotions. Oui Valentine, c’est pas de pot pour toi ma grande ! De retour dans son village d’enfance, elle va retrouver un vieil ami d’enfance pour qui elle a clairement un crush. Oh et puis, il y en a un autre. Valentine serait-elle la tombeuse de ces hommes ? Ce qui est sûr, c’est que c’est bientôt Noël et qu’elle mérite CLAIREMENT un cadeau 😉
« On ne choisit pas d’aimer. On ne choisit pas de qui on va tomber amoureux. Seulement, certains ne le comprennent pas. Ce qu’ils jugent être une différence leur fait peur parce qu’on leur à souvent appris que les choses sont d’une façon et non d’une autre. »
Ce livre, il commence comme toutes les romances déjà vu. Et je dois clairement avouer que j’avais un peu peur de ça. Et puis au fil des pages, on découvre une histoire familiale. On découvre des personnages hilarants et bien loin des clichés des romances de Noël. Valentine est un personnage humain. Vraiment. Elle n’a pas sa langue dans la poche, elle doit faire face au pire pour devenir la meilleure. Elle fait également face aux doutes et à la peur. C’est une mère, une femme, une humaine qu’on a envie de rencontrer.
Et nous danserons sous les flocons n’est pas une histoire de danse. Quoi que… Non c’est d’abord l’histoire de toute une vie. En fait, non. C’est plus précisément, l’histoire de plusieurs vies. Un roman qui conte des instants passés, présents et sûrement futurs. Clarisse Sabard aborde, avec des mots plein de vérité, ce que c’est qu’être une femme et une mère. Ce que c’est qu’être humain et de devoir faire face au pire. Le personnage de Valentine donne une bouffée d’espoir. Et nous danserons sous les flocons fait parti de ces lectures qui nous font du bien, qui nous apaise et nous font réfléchir sur qui nous voulons vraiment être.
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