Résumé: Helios, dieu du soleil, a une fille : Circé. Elle ne possède ni les pouvoirs exceptionnels de son père, ni le charme envoûtant de sa mère mais elle se découvre pourtant un don : la sorcellerie, les poisons et la capacité à transformer ses ennemis en créatures monstrueuses. Peu à peu, même les dieux la redoutent.
Son père lui ordonne de s’exiler sur une île déserte sur laquelle elle développe des rites occultes et croisent tous les personnages importants de la mythologie : le minotaure, Icare, Medée et Ulysse….
Mais cette existence de femme indépendante et dangereuse inquiète les dieux et effraie les hommes. Pour sauver ce qu’elle a de plus cher à ses yeux, Circé doit choisir entre ces deux mondes : les dieux dont elle descend, les mortels qu’elle a appris à aimer.
Mon avis: Des romans sur la mythologie, je n’en ai lu que très peu. Non pas que je n’aime pas le sujet, mais je n’en ai jamais eu l’occasion (hormis pendant mes études d’Arts du spectacle). Heureusement pour remédier à ça, il y a Madeline Miller.
Circé c’est l’histoire d’une fille, d’une femme, d’une mère. Elle ne voulait pas être considéré simplement pour son corps ou pour ses origines. Circé c’est une forte tête. C’est la fille qui sera condamnée à vaguer seule sur une île. Demi-déesse, Circé n’a eu de cesse de montrer ce qu’elle vaut réellement. Son intelligence, sa soif de vie. D’ailleurs, sa vie elle la passe à tenter de prouver qu’elle n’est pas celle que l’ont croit. Elle passe aussi sa vie à rêver et à espérer. Et puis il y a des rencontres. Celles qui la marqueront. Celles qui feront d’elle ce qu’elle est. Elle découvre l’amitié, la trahison, l’amour, le fait de devenir une mère, de devenir une femme. Il y a ces hommes qui lui veulent du mal, qui la rabaisse plus que tout. Et puis il y a SES hommes. Ce qui feront d’elle ce qu’elle est. Circé fait parti de ces femmes, de ces grandes figures qui vous marquent. Elle est puissante, à sa façon. Elle ne se laisse clairement pas faire. Parce que la vie a été rude avec elle, elle se doit de remonter la pente. Elle a des moments de doutes, des moments de forces, des moments de joie, comme des moments d’immense tristesse. Mais elle reste toujours telle qu’elle est. Je ne vous parlerai pas en détails de la vie de Circé. Parce qu’il vous faut la découvrir.
« Dans une existence solitaire, il existe des moments rares où une autre âme plonge tout près de la vôtre, comme les étoiles qui s’approchent de la terre une fois par an. Pour moi, il avait été ce genre de constellation là. »
Avant ma lecture, je ne connaissais que son nom. Je l’avais croisé par-ci, par-là. Et puis Madeline Miller est arrivée. Elle aborde avec beaucoup de délicatesse la vie de cette femme. On se prend de passion pour son histoire, pour sa vie. Après ma lecture, je me suis lancée dans quelques recherches. Parce que j’avais envie d’en savoir toujours plus sur Circé. Sur son fils. Sur ses relations. Sur son pouvoir. Son pouvoir si fort qu’il transforme les pires hommes en porcs (ce qu’ils sont réellement, n’est-ce pas ?) Circé c’est une sorte de figure féministe qui vous rappelle qu’il faut toujours se battre, qu’importe votre but final.
En lisant ce que j’ai écrit précédemment, vous vous êtes sûrement rendu compte que j’ai adoré Circé. Je ne pourrai pas réellement vous dire si c’est en coup de cœur ou pas. Je l’ai fini il y a un peu plus d’une heure au moment où j’écris ces quelques lignes. Mais je peux vous dire que ce petit bout de femme m’a marquée. Son histoire et sa passion. Madeline Miller a le pouvoir de vous transporter loin grâce à son récit. Lorsque j’écris cette chronique, il y a mon exemplaire du premier roman de l’autrice, Le chant d’Achille, qui m’attend déjà juste à côté de moi. Ce qui est sûr et certain, c’est que Circé est un roman puissant sur une femme qui a marqué le monde par sa force et sa mentalité.
Une de mes meilleures lectures
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