Résumé:Jack Ellison King est le roi du presque. Il a presque réussi à sortir avec Jillian. Il a presque obtenu le prix du meilleur élève du lycée. Il est presque entré dans l’équipe de sport. Sauf que… Quand Jack rencontre enfin Kate, il pense que sa malédiction est brisée. La jeune fille est fantastique, et elle est pour lui.
Sauf que… Kate meurt.
L’histoire pourrait s’arrêter là. Mais Jack est ramené comme par enchantement au soir où il l’a rencontrée. Combien de secondes chances aura-t-il pour la sauver ? »
Mon avis: Ce livre était dans ma wishlist depuis sa sortie aux US il y a plus d’un an. Heureusement Pocket Jeunesse sont beaucoup trop forts et l’ont publié. Il sort demain en librairie et j’ai hâte que vous découvriez ce own-voice. Je tiens d’ailleurs à remercier de tout mon cœur Pocket Jeunesse pour l’envoi 😉
Si vous ne connaissez pas « Un jour sans fin » avec Bill Murray, je suis désolé pour vous, mais vous ratez quelque chose ! À la vie, à l’amour c’est un peu le même principe. Jack va revivre des moments bien particulier de sa vie, comme une boucle sans fin. Mais tout commence toujours par quelque chose.
Jack est un jeune homme de dix huit ans qui passe sa vie avec ses deux meilleurs amis Franny et Jillian. Et puis, il y a eu Kate. Elle est apparue soudainement, comme un ange tombé du ciel. Elle, c’est la fille trop belle, trop intelligente, trop…incroyable. Pour Jack, c’est le coup de foudre total. Un premier amour qu’il ne risque pas d’oublier. Oh ça non ! Ils deviennent vite inséparables, des liens très forts se nouent entre les deux. Mais une chose cloche. Un instant d’égarement, un moment qu’il n’aurait jamais cru possible. Et c’est toute la vie de Jack qui s’effondre. Et cet instant, il va le revivre. Il va devoir le réécrire. À l’infini, comme si le ciel lui disait qu’il devait tout reprendre à zéro et réfléchir à la vie. Ne pas être égoïste. Ne pas regarder derrière soi. Ne pas trop s’accrocher à des choses qu’on croit uniques. Jack va tomber dans cette boucle temporelle infernale et il ne sait pas comment s’en sortir. Parfois, l’amour seul ne suffit pas…
« Lâcher prise sur les choses qu’on ne peut pas contrôler et apprécier les autres. Ce n’est pas toujours facile de voir à quel point celles-ci sont importantes. Petit à petit, elles s’additionnent. Elles prennent tout leur sens. Croyez-en quelqu’un qui a vu l’avenir. »
La particularité de ce roman c’est sa répétition (c’est le principe même de l’histoire d’ailleurs) et je trouve que, contrairement à d’autres livres du même genre, l’auteur s’en sort très bien puisqu’on ne revit pas forcément les exactes même scènes, même instants. En tout cas, pas de la même manière. Jack doit s’accrocher pour sauver Kate, pour garder Franny et Jillian comme amis, pour continuer d’avoir la confiance de ses parents. Et c’est drôle quand on réalise que c’est aussi ça la fin de l’adolescence. On laisse derrière soi des moments de vie qu’on aurait voulu avoir pour toujours, des instants uniques, rien qu’à nous.
À la vie, à l’amour est un roman qui vaut le coup d’être lu. Même s’il y a des moments terriblement tristes et difficiles. C’est un roman fort. Justin A. Reynolds n’y aborde pas seulement l’amour pendant l’adolescence. Loin de là. Il parle également de tout un tas de sujets importants tels que le deuil, la maladie, le racisme ou encore, la prison. Ce n’est pas un roman « léger ». Il ne faut pas oublier que c’est un own voice et que l’auteur reste engagé avec son roman. Et c’est d’ailleurs ce qui m’a énormément plu. C’est le genre de lecture qui fait du bien, mais qui fait aussi réfléchir. À la vie, à l’amour c’est l’histoire d’adolescents terriblement attachants et qui n’ont pas la vie facile. C’est l’histoire sincère d’instants de vie dans toute leur splendeur.
Rien qu’avec ta mention de Un jour sans fin, tu m’as donné envie de le lire. Qu’est-ce que j’ai pu aimer ce film…
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