Résumé: August, 23 ans, réalise que sa crush qu’elle a rencontrée dans le métro vient du Brooklyn des années 70 et qu’elle va devoir tout faire pour l’aider – et essayer de ne pas tomber amoureuse de cette fille perdu dans le temps – avant qu’il soit trop tard…
Mon avis: Pendant le Pride Month, s’il y a bien un livre qui a retenu toute mon attention, c’est celui-ci. One Last Stop est le tout nouveau roman de Casey McQuiston et je peux déjà vous dire qu’il fait clairement parti d’une de mes meilleures lectures de 2021.
August est une jeune femme un peu paumée dans la vie. Elle vient tout juste de s’installer à Brooklyn. Elle n’est pas la personne la plus heureuse du monde, mais elle est entourée d’ami.e.s adorables qui l’a font se sentir dans son élément. Et puis il y a cet instant, cet échange de regards qui va changer sa vie. C’est le coup de foudre. Celui qui fait mal au cœur. Celui qui perturbe. Celui auquel on pense tous les jours. August a un crush sur une fille qu’elle a croisée dans le métro. Elle s’appelle Jane, elle est charmante, magnifique et enivrante. Elle ressemble à une rockeuse punk. Elle a une classe incroyable. Le quotidien d’August devient alors plus…pimenté. Après les regards, il y a la parole. Il y a les suggestions. Il y a les mots qui deviennent comme des poèmes. August se sent enfin elle même avec Jane à ses côtés. Mais rapidement, elle va se rendre compte qu’un truc cloche. Jane n’est pas comme les autres. Elle ne parle pas de la même manière. Elle est un peu tête en l’air.
“Maybe I don’t know what fills it in yet, but I can look at the space around where I sit in the world, what creates that shape, and I can care about what it’s made of, if it’s good, if it hurts anyone, it makes people happy, if it makes me happy. And that can be enough for now.”
Parce que Jane ne vient pas de notre époque. Jane c’est une rockeuse punk des années 70 qui s’est retrouvée perdue au milieu de nul part dans sa vie. Comme une longue traversée du désert qui durent depuis plus de 40 ans. Jane est perdue dans le temps. Et c’est le cas de le dire. En rencontrant August, c’est comme si elle arrivait à récupérer une partie d’elle-même. Au début, elle n’avait pas de nom. Pas d’identité. Rien. Jane n’était qu’un corps qui se déplaçait d’années en années. Et puis, August est arrivée. Après les échanges, les mots, il y a eu les caresses et les baisers. Et après tout ça, les souvenirs sont revenus. August est le médicament de Jane. Elle est celle qui la répare petit à petit. Mais son temps est compté. Et c’est ce qui fait le plus peur aux deux jeunes femmes qui essayent coûte que coûte de profiter de leur temps ensemble.
One Last Stop est un roman qui fait du bien. Dès le début, Casey McQuiston nous plonge dans une ambiance prenante et envoûtante où musique, communauté LGBTQUIA+ et amour font bon amis. C’est queer, c’est hot, c’est tout ce qu’il manquait dans ma vie ces dernières semaines. August et Jane ont ce pouvoir de nous faire tomber amoureuse d’elles rien que part leurs échanges de regards. On imagine. On voit. On découvre. Casey McQuiston n’a plus a prouver son talent pour les récit Queer. Après Red, White & Royal Blue (qui sort en VF au mois de septembre chez Lumen), One Last Stop c’est LE roman Queer à lire et à relire pour plonger dans une histoire d’amour et de découverte de soi comme on en voit peu.