Résumé: Beth est morte. Et depuis, son père, policier, est le seul qui puisse encore la voir et l’entendre… mais il est submergé par son deuil. Pour l’aider à refaire surface, Beth l’encourage à s’investir dans une nouvelle enquête : suite à l’incendie d’un orphelinat, un cadavre a été retrouvé et deux hommes ont disparu. Qui sait, ce mystère pourra peut-être détourner son père de sa tristesse ? Intriguée, Beth se lance elle aussi dans l’enquête. Elle fait bientôt la connaissance d’Isobel, une fille étrange qui parle par énigmes…
Mon avis: Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Rageot et Netgalley pour cette lecture qui m’a fait passer un joli moment.
La mort n’est qu’un début. Ou bien une fin. Qui le sait vraiment ? Est-ce la vérité ? En tout cas c’est ce que pense les deux auteur.ice.s de ce roman. L’histoire commence après la mort de Beth. Cette adolescente avait tout pour elle. Mais il fallut d’une simple petite seconde pour que sa vie entière bascule. Beth est morte. Heureusement pour elle, son père la voit. Malheureusement pour lui, le deuil est plus difficile à faire. Chaque jour qui passent elle peut encore communiquer avec lui et faire comme si tout était normal. Sauf que rien ne l’est. Elle n’est plus là. Il ne fait que voir le fantôme de sa fille. Lui le policier au grand cœur, mais qui est complètement dévasté. Depuis sa mort, Beth divague par-ci, par-là. Depuis peu, elle a décidé de prendre part au travail de son père pour les enquêtes de celui-ci. Et la dernière enquête en date va intriguer la jeune fille. Un orphelinat qui brûle, une morte et des disparitions. Mais c’est en faisant la connaissance d’Isobel qu’elle va rapidement se rendre compte que l’histoire est plus louche qu’elle n’y paraît. Elle se pose alors tout un tas de questions et plus rien n’est comme avant lorsque Capture apparaît et semble perdu au milieu de tout ça. On entre alors dans une spirale infernale entre recherches et doutes.
« La vie n’avance pas dans le temps. C’est le temps qui avance dans la vie. »
Tout le long de l’histoire, on a le droit à différents points de vue. Celui de Beth, mais aussi celui de Capture. Beth veut comprendre et cherche toute l’histoire autour de Capture et sa mort. Tandis que Capture préfère cacher la vérité. Parce que Capture est une personne de couleur, une arborigène qui a dû faire face à la violence des mots, la violence physique et psychologique des personnes qui l’entouraient. Des personnes racistes et n’ayant pas une once d’humanité. C’est alors le début d’un long débat entre la vie et la mort. Entre les joies et les peines. Entre l’amour et la famille.
La mort n’est qu’un début est un roman jeunesse assez spirituel. Je ne peux pas dire que je l’ai adoré, mais j’ai passé un joli moment de lecture aux côtés de Beth, son père, Capture, et bien d’autres. Les deux auteurices nous plongent dans une histoire hors du commun avec un tout petit soupçon de magie. Une mort spirituelle inspiré des contes arborigènes qui composent les deux auteur.ice.s. La mort n’est qu’un début c’est une histoire de force, de femmes et de générations entières. En bref, la mort n’est qu’un début…si vous y croyez seulement !
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