Résumé: C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine. Dans l’arène, ce sera un combat à mort.
Mon avis: Plus d’un an et demi après l’annonce officielle par Suzanne Collins elle-même, l’avoir enfin entre mes mains a été comme un rêve éveillé. Parce que Hunger Games fait parti de ces sagas dont je ne me lasserai JAMAIS. Et cette fois, un livre sur le Président Snow, quoi de mieux ?
Dans ce préquel, on découvre Panem 10 ans après le lancement des fameux Hunger Games. Coriolanus Snow est jeune, beau, populaire, riche et réussi tout ce qu’il entreprend. Lorsqu’il devient mentor pour cette dixième édition des Hunger Games, il s’attendait à tout…sauf à devoir s’occuper d’une fille du District 12. Lucy Gray est tout ce qu’il déteste : pauvre, sale, ennuyante. Enfin, ça c’est que ce qu’il va d’abord penser. Mais quand la jeune fille de 16 ans se met à chanter, tout devient différent. C’est comme un coup de foudre. Snow va être enivré par elle, complètement envoûté même.
Si les deux n’ont rien en commun, ils vont pourtant se découvrir un nombre incalculable de similitudes. A commencer par leur manière de penser et d’agir. Tout en discrétion, ils sont sournois et viles. Lucy et Coriolanus ne viennent pas du même endroit, ils n’ont pas vécus les mêmes choses, mais ils sont les mêmes. Et c’est cette cruauté qui va les sauver et leur permettre d’atteindre des sommets. Mais il n’y a qu’une seule place à Panem et Coriolanus n’a pas le temps pour que qui que ce soit prenne SA place. Encore moins l’amour.
« Si les gens supposés vous protéger jouaient de manière si désinvolte avec votre vie, comment vous en sortir ? Pas grâce à eux, c’est une certitude. Et si on ne pouvait pas se fier à eux, en qui avoir confiance ?»
Je vais tout de suite être franche avec vous. Je n’ai accroché à AUCUN des personnages. Je ne me suis attaché à personne. Je l’ai pourtant pensé pendant une vingtaine de pages, mais en fait non. Dit comme ça, on dirait que je n’ai pas du tout aimé le livre et que c’est une déception. Mais loin de là. Seulement, les personnages de Coriolanus et Lucy sont tellement froids qu’ils m’ont laissé de marbre. C’est peut-être un souhait de l’autrice, je ne sais pas vraiment. Mais ce qui est sûr, c’est que ces deux personnages, malgré leur histoire, ne m’ont pas touché. Bon…pour Coriolanus ce n’est pas vraiment une surprise. Il est facilement détestable, malgré ses quelques côtés « humain ». Pour Lucy, c’est plus compliqué. Elle est…très fourbe. Et assez spéciale !
Ce préquel de Hunger Games est tout de même une réussite ! J’ai adoré l’ambiance. Avec du recul, j’ai passé un très bon moment de lecture. Et retrouver cette excitation des Hunger Games m’a rendue joyeuse (oui oui je suis zinzine !). J’ai notamment beaucoup aimé la plume de Suzanne Collins qui a évoluée depuis la trilogie. Plus de dix années sont passées quand même ! Malgré les personnages, j’ai beaucoup aimé le fait d’en savoir plus sur les anciens Hunger Games, mais aussi sur Snow qui a, en réalité, toujours été le même depuis le début. C’était un très bon moment de lecture et maintenant je vais me replonger de ce pas dans la trilogie !