Résumé: Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.
À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.
Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n’auraient jamais dû se revoir.
Pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider à se relever.
Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées.
Mon avis: Par où commencer avec cette histoire sans trop m’égarer ? Parce que ce livre, il m’a marqué. Pas du tout comme j’aurai pensé. D’ailleurs, pas une seule seconde je n’aurai cru être aussi happée par ce roman.
Le syndrome du spaghetti n’existe pas. Mais c’est une expression qu’invente Léa. Léa c’est une adolescente passionnée à qui tout réussi. Elle est basketteuse de haut niveau et son rêve le plus cher serait d’intégrer l’école des championnes et de faire parti de cette courte liste des 13 meilleures joueuses de basket au monde. Son rêve c’est New-York, la NBA, une carrière réussie. Avec son père, qui est également son coach, elle vit son rêve à fond. Elle plus motivée que jamais, surtout quand elle apprend qu’elle est prise dans la plus prestigieuse école de formation des champions de France. Encore un autre rêve qui se réalise pour elle. Ce chemin aussi parfait n’est pas près de s’arrêter. Enfin ça c’est ce qu’elle pensait. Et puis il y a ce jour, ce moment, cet instant où sa vie entière bascule. Léa va devoir faire face à son pire cauchemar. Elle va devoir dire adieu à des choses qu’elle n’aurait jamais cru possible. Elle va devoir laisser derrière elle tout ce qu’elle avait, tout ce qui lui donnait la niaque et l’envie de vivre. Elle va devoir faire face à la tristesse, le deuil, l’abandon. C’est dur. Très dur. Et ça fait mal. Trop mal.
« Je ne suis pas capable de croiser son regard, je ne sais pas quoi répondre. Je ne sais pas pourquoi je lui ai menti. Mentir est devenu un réflexe, ma façon de communiquer. Peut-être parce qu’à force de se mentir à soi-même, on finit par mentir à tout le monde. »
Aux côtés de Léa, il y a Anthony. Lui, c’est tout le contraire de Léa. Il vient d’un quartier difficile, il n’a jamais eu la vie facile. Il doit faire face aux allers-retours de son frère en prison. Mais comme Léa, ce qui le passionne dans la vie, c’est le basket. Mais il ne sait jamais dit qu’il en ferait son métier. C’est un rêve. Mais comme il dit souvent « On n’est pas dans un de ces films américains ». Effectivement, sa vie ne fait pas rêver. Mais sa rencontrer avec Léa va être le début d’une sorte de renouveau. Un souffle nouveau pour lui. Anthony apprend, aime, se passionne. Il découvre que la vie n’est pas toujours noire, elle peut aussi être belle et enivrante. Aux côtés de Léa, il se sent pousser des ailes. Mais là encore, la vie ne fait pas toujours des cadeaux. Et Anthony va devoir continuer de s’accrocher pour pouvoir avancer.
Le syndrome du spaghetti est un roman poignant du début à la fin. En le commençant, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Parce que le titre est plutôt drôle. Mais l’histoire est loin d’être humoristique. On est là, face à un récit qui aborde la maladie, le deuil, les cauchemars, l’abandon. Marie Vareille, avec de simples mots, arrive à nous percuter, à pointer là où ça fait mal. Et c’est ce que j’ai adoré avec ce roman. Les personnages ne mâchent pas leurs mots. C’est parfois cru, parfois dur. Mais la vie c’est aussi ça. L’histoire de Léa, d’Anthony, ça pourrait être la mienne, la vôtre, celle de vos voisins. C’est l’histoire d’une famille, l’histoire d’un syndrome qui se transforme en cauchemar. C’est aussi l’histoire d’une passion et d’une fille qui va devoir s’accrocher à la vie pour l’apprécier et se retrouver. Même si le chemin est loin.
Je pense que ce livre va rejoindre ma PAL…
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Je n’ai jamais lu cet auteure mais j’en entend de plus en plus parler et ce roman m’intrigue beaucoup !
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